Les annonces s’enchaînent sans que l’on sache s’il s’agit d’un effet de mode. Chaque prestataire propose son intelligence artificielle générative. La technologie n’est pas sans risque mais 55 % des salariés l’utilisent déjà sans informer leur employeur.

L’édition de cette année du Forum numérique d’Eurocities, « Les droits numériques au cœur des villes », a réuni 112 dirigeants de villes, autorités locales et experts de la transformation numérique pour explorer le rôle des villes dans la construction d’un avenir où les technologies numériques sont accessibles et bénéfiques pour tous.

La question de la dépendance numérique aux logiciels américains est reposée après les premiers pas tonitruants de Donald Trump, un président qui inquiète par-delà l’Atlantique.

Les annonces se multiplient en France et à l’étranger sur la construction de centres de données gigantesques, dédiés à répondre aux besoins en puissance de calcul de plus en plus colossaux requis par l’intelligence artificielle (IA). En France, il apparaît urgent de planifier et de réguler ce déploiement sur le territoire, qui n’est pas sans risque de créer des conflits dans l’allocation des ressources en électricité.

Badaud aux yeux rivés sur son smartphone, ignorant les autres passants qu’il croise, le « smombie » est désormais une figure familière pour tout citadin. Mais les implications sur les mutations de la ville de cette « invasion » de zombies connectés restent inexplorées. Fondateur du think tank Urban AI, Hubert Beroche s’est attelé à la tâche dans son livre.