Réponse du ministère chargé des Transports : Les transports étaient responsables en 2022 de 31 % des émissions françaises de gaz à effet de serre (GES), ce qui en fait le secteur le plus émetteur. A elles seules, les voitures particulières sont responsables de plus de la moitié du total de ces émissions. Le transport routier est également un émetteur majeur de polluants atmosphériques locaux (particules fines et dioxydes d’azote en particulier).

. Électrification du parc roulant, en particulier des flottes automobiles, ainsi que le soutien à la production de batteries électriques et aux technologies émergentes, telles que les systèmes de conduite autonomes font partie des mesures présentées. Pour résumer : de la flexibilité et de l'accompagnement mais aucune concession sur la trajectoire zéro émission qui demeure en l'état.

Les constructeurs automobiles disposent désormais de trois ans pour atteindre leurs objectifs de réduction des émissions de CO2 des véhicules neufs commercialisés dans l'Union européenne, tout en orientant progressivement le marché vers un avenir zéro émission. La clause de revoyure prévue par les instances européennes dans le cadre du plan Fit for 55 est toujours en vigueur, avec une date avancée.

En restreignant l’accès de certains centres-villes aux véhicules affublés de vignettes Crit’Air 3 ou plus, les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) ont limité les déplacements des professionnels dont le verdissement de la flotte n’est pas assez avancé mais aussi des particuliers les plus modestes. De quoi amener ces publics à repenser leur façon de bouger et leur logistique plus qu’à opter pour des VE, dont les prix demeurent pour beaucoup prohibitifs.