La crise du logement n’épargne plus ni le tissu périurbain des grandes métropoles, en proie à une flambée des prix depuis des années maintenant, ni – fait plus nouveau – les périphéries des villes petites et moyennes. Et la côte du périurbain ne devrait pas se démentir de sitôt, contraignant aménageurs, élus locaux et universitaires à se creuser les méninges. Tous conviennent qu’il va falloir tendre progressivement vers une forme de densification. A condition, préviennent toutefois Karine Hurel et Romain Lajarge, de laisser le temps aux acteurs locaux de mûrir leurs visions pour faire émerger une pluralité de modèles d’aménagements adaptés à la fois à la diversité des mondes périurbains et conformes aux grands enjeux contemporains.