D’année en année, la situation s’améliore lentement dans la plupart des grandes agglomérations françaises en matière de qualité de l’air : entre l’année 2000 et aujourd’hui, selon les derniers chiffres publiés par le gouvernement, les émissions nationales d’oxydes d’azote ont diminué de 62 % et celles de particules fines de 55 %. Dans les 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants, le taux moyen annuel de présence de NO2 (dioxyde d’azote) dans l’air est passé de 36 µg/m3 en 2016 à 24. C’est le meilleur chiffre obtenu dans les dernières décennies, à l’exception de l’année 2020 où le même taux avait été atteint grâce au confinement.