Au départ, l’idée était simple : permettre à des citoyens d’investir l’espace public en mettant à leur disposition des micro-espaces à végétaliser. Vingt ans après et de nombreuses péripéties passées, le permis de végétaliser pourrait avoir enfin trouvé sa juste formule. À Rennes, l’initiative s’appelle « Jardiner ma rue », tandis qu’à Nantes elle se baptise poétiquement « Ma rue est un jardin ». À Paris, Lille ou Dijon, on parle plus prosaïquement de « permis de végétaliser ». L’idée : affecter à la culture potagère ou florale des parcelles, afin de permettre à des citoyens de jardiner en ville.

La ligne 12 du métro parisien se prolonge depuis mai 2022 jusqu’à Aubervilliers, avec une station à seulement 500 mètres du foyer de jeunes travailleurs géré par l’association Alteralia. Celle-ci y a vu l’occasion de supprimer 50 places de parking et de les remplacer par un espace vert. « Elle nous a contactés dès 2016 pour ce projet, auquel […]

Pour accélérer leur végétalisation, les villes sont de plus en plus nombreuses à inciter leurs habitants à passer eux-mêmes à l’action. Dans sa dernière enquête, l’Observatoire des villes vertes dresse ainsi un panorama des initiatives mises en place pour accélérer cette dynamique.

Les espaces de nature en ville ont permis d'éviter 275.000 pathologies et sauvé 22.000 vies en 2023, soit 60 vies par jour, affirme une étude du cabinet Asterès dont les résultats ont été dévoilés ce 5 juin par l'Union nationale des entreprises du paysage (Unep).