Bien pensé, l’aménagement peut avoir un impact favorable à la fois sur la transition écologique, la santé humaine et l’inclusion sociale : il peut lisser les inégalités », analyse Ariane Rozo, qui a coordonné pour l’ADEME une étude sur les liens entre santé et aménagement urbain. «
De nombreuses actions présentent des cobénéfices », souligne l’ingénieure. Ainsi, par exemple, renforcer la nature en ville combat les îlots de chaleur, profite à la biodiversité, au cycle de l’eau, à la dépollution, au stockage du carbone… De la même manière, les mobilités actives protègent celles et ceux qui les pratiquent des risques liés à la sédentarité et participent aussi à la réduction de nuisances environnementales, à l’amélioration de la qualité de l’air et du cadre de vie, à la décarbonation du transport…