L’Union européenne s’est saisie des enjeux de l’IA dès 2018 avec le plan stratégique « IA for Europe » et le livre blanc de la Commission européenne publié en 2020, à l’origine du règlement européen sur l’IA du 21 mai 2024.
Si ce texte est la première réglementation mondiale spécifique sur l’IA, d’autres initiatives visent à l’encadrer. Le Partenariat mondial pour l’IA (PMIA), initié en 2020 et hébergé par l’OCDE, vise à guider le développement et l’utilisation responsable de l’IA. Le projet « Hiroshima Process », lancé lors du sommet du G7 en 2023 au Japon, a lui pour objectif de définir les grands principes régissant l’IA générative et les modèles d’IA avancés.
« Albert » est une IA développée par l’équipe DataLab de la Direction interministérielle du numérique (Dinum) et chargée notamment d’aider les agents de l’administration à mieux répondre aux demandes des Français. C’est un projet d’IA souveraine développée pour accélérer les formalités administratives pour les usagers du service public et faciliter le travail des agents (recherche d’informations, rédaction de synthèses, etc.). Depuis janvier 2024, Albert a été expérimenté par une soixantaine d’agents répartis dans une trentaine de guichets.