Lettre d'Information Documentaire
Aménagement et Développement des territoires
MAI 2025
Cette Lettre d’Information Documentaire est réalisée par l'INSET de Dunkerque
Certains articles ne sont accessibles en ligne que sur abonnement.
- Planification et Urbanisme
- Politique de la ville - Renouvellement urbain
- SIG
- Habitat et Logement social
- Espaces naturels
- Risques majeurs
- POLITIQUES TERRITORIALES
- Développement des territoires
- Politique et intervention économique
- Politique du tourisme
- Transition numérique
- MOBILITES ET TRANSPORTS
- Politiques et management de la mobilité
- Espace public et mobilités actives
- Véhicules motorisés
- Transports collectifs
- Logistique urbaine / Transport de marchandises
N'est-ce pas frustrant de voir des millions de logements inoccupés sur le long terme ou une partie de l'année ? Des maires font tout pour les regagner et ainsi loger des locaux.
À la suite du colloque Régénération Montagnes, tenu à l’initiative d’Atout France et de la Banque des Territoires, les 250 participants1 s’engagent à se mobiliser collectivement pour relever le défi d’une rénovation globale du parc immobilier existant d’ici à 2034, sur la base des ambitions politiques affichées et des nombreuses propositions techniques et financières permettant de passer à l’action rapidement. L’adaptation de l’économie de montagne est en effet essentielle pour un avenir durable des territoires concernés. La rénovation globale des bâtiments est un chantier essentiel à la réussite de cette transition environnementale. Elle doit permettre un meilleur confort, des économies d’énergies, et une intensification des usages pour éviter la construction de bâtiments neufs venant pallier l’obsolescence de structures touristiques sous-utilisées (lits froids2) au détriment des paysages et de l’environnement.
Le ministère du
logement a présenté le 30 avril un premier bilan des mesures issues de la loi
de finances pour 2025 visant à relancer la production de logements. Le prêt à
taux zéro étendu et l'aide aux maires bâtisseurs donnent de premiers résultats
positifs.
La crise du logement n’en finit pas. Nos sociétés postindustrielles pensaient pourtant avoir résolu la question de l’habitat. Malgré les investissements considérables réalisés au cours des soixante dernières années, impulsés par une action publique multiforme, ce n’est pas le cas. Cette question figure encore aujourd’hui parmi les défis majeurs que doit relever la France, mais aussi de nombreux
autres pays européens : aux besoins considérables des mal ou non logés s’ajoutent les attentes des ménages aspirant à déménager, la demande insatisfaite dans des territoires en expansion économique, et les nombreuses discordances entre une offre par nature rigide et des aspirations sociétales en rapide évolution.
…]La crise du logement s’accélère à cause des logements vides non rénovés
Un nombre record de passoires thermiques risque d’être retiré de la location en 2025 à cause des difficultés de MaPrimeRénov’, alerte l’adjoint au logement de Paris. Un loupé aux conséquences sociales et environnementales.
Lien original :
https://reporterre.net/La-crise-du-logement-s-accelere-a-cause-des-logements-vides-non-renoves?"Il n'y aura pas de réponse unique mais des modèles économiques à optimiser", anticipe Isabelle Bonnaud-Jouin, en charge de la coordination du nouveau programme AGiLE au sein de la Banque des Territoires. Toutes les entités du groupe Caisse des Dépôts, notamment Icade et CDC Habitat, sont mobilisées pour participer à l'effort d'accélération de la production de logement étudiant. La Banque des Territoires y investira pour la première fois et accompagnera la structuration de la filière, dans ses composantes tant publiques que privées.
L'Union sociale pour l'habitat édite chaque semaine une synthèse de la presse nationale et locale. Prises de positions du Mouvement, actualités législatives, annonces gouvernementales, actualités associatives, échos des régions,... tout est dans votre rendez-vous hebdomadaire
Très rentable, la
location de chambres au sein d’appartements rénovés prospère sur fond de crise du logement dans les métropoles.
Il n’y a encore pas si longtemps, cela s’appelait une colocation. Deux ou trois étudiants qui emménagent dans un appartement – chacun sa chambre, un salon, une cuisine partagée – pour réduire le loyer et ne pas se retrouver seul dans 10 mètres carrés sous les toits. Le propriétaire rassuré sur le dossier, la caution des parents versée, on se répartissait les étagères du frigo et les tours de ménage. Cela durait le temps que cela durait, au gré des ententes et des parcours de chacun.
Il n’y a encore pas si longtemps, cela s’appelait une colocation. Deux ou trois étudiants qui emménagent dans un appartement – chacun sa chambre, un salon, une cuisine partagée – pour réduire le loyer et ne pas se retrouver seul dans 10 mètres carrés sous les toits. Le propriétaire rassuré sur le dossier, la caution des parents versée, on se répartissait les étagères du frigo et les tours de ménage. Cela durait le temps que cela durait, au gré des ententes et des parcours de chacun.
Une « alliance des maires pour le logement », lancée par Barcelone et rassemblant Rome, Paris, Budapest ou Athènes, a présenté, jeudi 15 mai, un plan à 80 milliards d’euros à la Commission européenne. L’objectif est d’augmenter l’offre de logement social et abordable et de soutenir la rénovation énergétique.
Les communes bénéficiant le plus du produit de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS) et de sa majoration sont « concentrées sur les littoraux de la métropole et en région parisienne ». C’est l’un des enseignements du dernier bulletin d'information statistique (Bis) publié vendredi par la Direction générale des collectivités locales (DGCL) et qui s’attarde sur les taxes sur les logements vacants et les résidences secondaires.