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Les Jeux olympiques et paralympiques sont terminés, les athlètes ont quitté le Village olympique qui doit être transformé en 2 800 logements pour accueillir ses 6 000 futurs habitants. Plusieurs mois de travaux sont nécessaires.
À l'approche du Congrès HLM, la Banque des Territoires publie l’édition 2024 de son étude "Perspectives" consacrée au logement social. Elle pointe notamment la nécessité pour les bailleurs sociaux d’arbitrer à l’avenir "entre réhabilitations et constructions neuves".
Les bailleurs sociaux, tenus par des obligations de rénovation écologique, vont devoir privilégier ces prochaines années les investissements de réhabilitation au détriment des constructions neuves, selon une étude de la Banque des territoires publiée ce jeudi.
Le vieillissement de la population touche également le parc social, posant des enjeux importants pour l’adaptation des logements.
Les bailleurs sociaux doivent permettre aux locataires de rester chez eux le plus longtemps possible, ce qui nécessite une réflexion sur l’accessibilité pour les personnes handicapées.
Confrontées à la crise du logement, des communes rurales innovent en proposant de nouveaux quartiers de « tiny houses », yourtes et maisons en bois démontables. Ces hameaux d’habitats légers permettent de se loger à moindre coût, tout en créant un mode de vie participatif.
Alors que les étudiants se retrouvent face à un parc locatif privé engorgé, plusieurs associations pointent le manque de résidences dédiées sur le territoire. En cause, une pénurie de foncier et un manque d’investissements publics et privés.
Plus de 2,6 millions de ménages sont en attente d'un logement social en France, un record selon l'Union Sociale pour l'Habitat. Les bailleurs sociaux, qui ont vu leurs financements fragilisés depuis 2018, peinent à répondre à cette forte demande et tirent la sonnette d'alarme.
Un rapport parlementaire s’est penché sur le (très) mauvais état de santé des copropriétés privées. Une situation encore
sous-estimée par les pouvoirs publics à laquelle tout oblige à s’attaquer.
Dans une proposition de loi déposée à l’Assemblée nationale, le député Stéphane Viry pointe du doigt la vacance de logements qui empêche la revitalisation de zones rurales. Il suggère la mise en place d’une procédure d’expropriation simplifiée afin de permettre aux communes de remettre ces biens sur le marché immobilier.
Par où commencer pour relancer le neuf ? L’accès au foncier ou à la propriété ? Et la RLS, faut-il encore réclamer sa suppression à l’heure du redressement des finances publiques ? Autant de questions auxquelles ont répondu les présidentes et présidents des cinq fédérations de logement social, au Congrès HLM de Montpellier.