Une bien meilleure connaissance de l’état des écosystèmes européens, une plus forte garantie de ne pas les détériorer — en relevant le niveau de détail des études d’impact et la séquence éviter, réduire, compenser —, et le développement d’une approche multisectorielle pour sauver les abeilles, les papillons de prairies ou encore les oiseaux évoluant en milieu agricole : c’est la promesse faite par le règlement sur la restauration de la nature, publié en août 2024, selon Aurélien Carré, coordinateur de la cellule "Restauration des écosystèmes terrestres et marins" de PatriNat, centre d’expertise et de données sur le patrimoine naturel. L’expert du muséum national d’histoire naturelle revient sur la genèse de ce texte, l’organisation de la France pour sa mise en œuvre et ce qu’il devrait changer concrètement dans les prochaines années.